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Informations du Centre Aurélie et écrits de la Servante de Dieu

La vie et la spiritualité de Mère Catherine-Aurélie connaissent un rayonnement toujours plus vaste. Des personnes de divers endroits, et même de pays éloignés écrivent au Centre Aurélie Caouette pour confier leurs intentions à cette femme au coeur de feu ou pour la remercier de faveurs obtenues. Elle répond, en effet, à la confiance en recourant, à l'intention de ces personnes, à la puissance du Sang de Jésus qu'elle a tant fait connaître durant sa vie.



Mère Catherine-Aurélie a mis par écrit un texte intitulé: « Sitio! » Ce texte, rédigé dans la prière, exprime les sentiments et motifs pour lesquels elle a fondé l'Institut des Religieuses Adoratrices du Précieux Sang. Il continue d'inspirer la vie des religieuses, bien qu'elles doivent s'adapter aux signes des temps.

Le 29 décembre 1903, Mère Catherine-Aurélie écrivait à ses religieuses du monastère de Sherbrooke: « Sitio! J'ai soif! Nous l'avons entendu, mes chères soeurs, ce cri sublime de la divine Victime, et pour étancher sa soif, nous avons dit: Nous voici, pour travailler au salut des âmes. Faisons pour elles les sacrifices qu'elles nous demanderont, suivant la condition de nos forces et de notre capacité.» Nous vous présentons quelques extraits de ce texte « Sitio. », inspiré par l'Esprit Saint à Mère Catherine-Aurélie.

 

 

Écho du mystérieux Sitio prononcé par Jésus-Christ
en croix

« Le mystérieux Sitio que le Divin Crucifié a fait entendre du haut de sa croix a trouvé écho dans mon pauvre coeur. Je l’ai médité, je l’ai goûté, je l’ai compris; et à mon tour, je me suis écriée dans un ardent transport: J’ai soif! »

Ardeur à donner des coeurs à Jésus
« Dans la vive ardeur qui me presse, je voudrais être d’aimant pour attirer tous les coeurs, afin de les donner tous à Jésus-Christ. Mais n’étant que ce que je suis, je me tourne vers Celui qui est tout, et je le conjure, au nom de son Sang et de son amour, de subjuguer lui-même tous les coeurs à son doux empire, d’en faire autant de sources d’eau vive où il puisse étancher sa soif brûlante. Je lui demande cette grâce surtout pour les timides vierges qui, comme moi, ont entendu et compris le dernier cri de l’Agneau immolé: J’ai soif!»

Brûlants désirs de voir rendre à Jésus amour pour amour
« Je n’ai pas de paroles pour exprimer l’étendue du brûlant désir qui a jailli du Coeur de mon Jésus dans le mien. Jésus est altéré d’amour: je voudrais des coeurs qui lui rendent amour pour amour, qui le dédommagent de l’impiété des pécheurs; des coeurs qui s’unissent pour prier, réparer et souffrir, à celui de la Victime Sainte qui sut tant aimer, tant obéir, tant souffrir pour le bonheur et le salut des âmes.»

Ingratitude et oubli des humains
« Mais ceux qu’il a aimés jusqu’à la folie de la Croix, qu’il a comblés de ses bienfaits, qu’il a traités comme ses amis, comme ses frères, s’éloignent de Lui après l’avoir insulté et saturé d’amertumes. En vain, ô Jésus, jetez-vous sur eux, pour les captiver, un long et amoureux regard, les folies du monde les absorbent, ils ne voient rien, ils n’entendent rien; il faut que d’autres se dévouent à leur place.»

Exhortation aux religieuses
« Élues de la souffrance, venez: vos coeurs sont petits, mais ils sont pleins de l’amour qu’ils ont puisé dans les plaies du Sauveur. Enivrez-les encore de votre Sang, ô Jésus, puis, venez, buvez à leurs coeurs; étanchez en eux cette soif insatiable des âmes qu’a allumée en vous le feu de l’amour.»

Dieu attend d’elles la réparation
« Dieu veut que les profanations de son Sang soient réparées, que les hommes soient sauvés. Il nous invite, il nous presse, il nous commande de travailler à l’oeuvre de la réparation; il attend notre faible concours. Défiantes de nous-mêmes, mais confiantes en Celui qui peut tout, nous nous abandonnons avec une sainte ardeur à cette vocation divine.»

Il leur faut la vie du cloître
« Dans l’amour qui nous presse, il nous faut la solitude et la retraite, la paix et le silence; il nous faut les murs du cloître où, dégagées des soucis et des sollicitudes des mondains, nous puissions travailler de toutes nos forces pour la gloire de celui qui a tant travaillé à l’oeuvre de notre salut. Il nous faut l’ombre divine du sanctuaire, où nous puissions à toute heure lancer vers le sein de Dieu nos désirs, nos soupirs et nos humbles prières imprégnées de sacrifices.»

Elles doivent prier, se sacrifier pour les pécheurs, les missionnaires, l’Église entière.
« Comme Jésus, par Jésus, en Jésus, nous devons prier pour celui qui ne prie pas, pour celui qui blasphème, pour celui qui sacrifie son éternité à des intérêts périssables, pour l’homme ingrat qui méconnaît et oublie le Divin Crucifié.»

«Les religieuses du Précieux Sang prieront pour la sanctification des peuples, leur prières feront descendre une bienfaisante rosée sur les apôtres du Christ qui évangélisent leurs frères encore assis à l’ombre de la mort.»

« À l’exemple de leur séraphique et douce protectrice, sainte Catherine de Sienne, elles travailleront avec ardeur dans le vaisseau agité de l’Église, verseront le baume de la prière sur ses blessures profondes et brûleront de donner leur vie même pour la défense de sa sainte cause. Enfin par leurs mortifications, elles attireront les grâces dont la terre a soif; et si elles sont véritablement contemplatives, Dieu donnera à leurs âmes des ailes divines pour voler comme des anges partout où les intérêts du Bien-Aimé les appelleront.

 
 
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