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Évangéline Soeur Marie-du Saint-Rédempteur (Évangéline Simon), a.p.s.
Soeur Marie-du Saint-Rédempteur (Évangéline Simon), nièce du poète Louis-Honoré Fréchette, est née le 6 septembre 1869 à Hull (Québec). Décédée le 11 avril 1929 au monastère du Précieux Sang d’Ottawa, elle est inhumée au cimetière de cette ville.
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| Les premières maisons et le précieux Sang |
De chaque monastère
Nous arrivent de purs accents
Pour fêter une Mère
Et célébrer nos 25 ans.
De chaque Monastère
Écoutez le doux chant,
C'est une fervente prière
Dont l'écho redit: Gloire au Sang !
La maison-mère, Saint-Hyacinthe :
Ô Sang divin, vaste Océan de grâces,
Répands tes flots à jamais efficaces
Pour inonder de céleste douceurs
Le Benjamin si chéri de nos coeurs.
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La maison de Montréal :
Fleuve empourpré, de tes vagues bénies
La grande voix en pures harmonies
Redira-t-elle aux plus aimantes Soeurs
Les voeux ardents que forment tous nos coeurs?
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La maison d'Ottawa :
Sang rédempteur, Torrent de vives flammes,
Échappez-vous pour consumer les âmes.
Comblez ainsi le voeu qui chaque jour
Monte vers Dieu de cet heureux séjour.
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La maison de Trois-Rivières :
O Sang divin, comme un Ruisseau limpide,
Baignez le sol où la Vierge timide
Doit cultiver sous les yeux de l'Époux,
Les fleurs du Ciel aux arômes si doux.
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La maison de Brooklyn :
Sang généreux, Réservoir de délices,
Oh! débordez lorsque les sacrifices
Semblent peser lourdement sur le coeur
Venez alors adoucir leur rigueur.
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La maison de Portland (Orégon) :
Sang Précieux, Piscine salutaire
Oh! répondez à notre humble prière
En ce beau jour, rendez force et vigueur
À l'Ange aimé des vierges du Seigneur.
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La maison de Toronto :
Sang de Jésus, ô Source inépuisable
Viens délecter d'une ivresse ineffable
La tendre Mère, objet de tous nos chants
À notre amour garde-la bien des ans
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Toronto, 8 septembre 1894. |
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| Échos de fête et approbation de Rome |
Vierges, chantons la plus douce des Mères,
Le Soleil d'Or de notre heureux séjour,
Dont les rayons tutélaires
Activent nos élans d'amour.
Chantons les feux salutaires
De l'Astre aimé de ce séjour.
En cette fête deux fois chère,
Que d'allégresse en notre coeur!
Bénir ton nom, aimante Mère,
C'est un suave et pur bonheur.
Rome déjà, Rome elle-même
Vient de combler nos voeux ardents;
Célébrons ce bienfait suprême
Et celui d'être tes enfants.
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Nous sommes filles de l'Église,
Filles de l'immortel Léon!
Titre béni, qu'on te redise
Que l'on te chante à l'unisson.
Échos joyeux de Béthanie,
De notre amour reconnaissant,
Répétez la douce harmonie,
Notre sublime: Gloire au Sang !
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Si dans notre aimable retraite
Tout n'est qu'amour, douceur et paix,
C'est un des fruits de ta houlette,
Mère, c'est un de tes bienfaits.
L'autorité d'un Père auguste
À nos regards rayonne en toi.
Ton bras soutient le frêle arbuste
Et le rend ferme dans la Loi.
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Janvier 1897 |
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