Le
mystérieux Sitio, que le divin crucifié a fait entendre
du haut de la croix a trouvé un écho dans mon pauvre
coeur. Je l'ai médité, je l'ai goûté,
je l'ai compris; et à mon tour, je me suis écriée,
dans un ardent transport: "J'ai soif!"
Si elles sont véritablement contemplatives - écrit-elle
- Dieu donnera à leurs âmes des ailes divines, pour
voler comme des Anges partout où les intérêts
du Bien-Aimé les appelleront".
Voilà
l'explication ou la genèse des nombreuses fondations. Onze
sont attribuées à Mère Catherine-Aurélie,
d'autres relèvent de divers monastères.
Selon le désir
de Mère Catherine-Aurélie exprimé à
Mgr Louis-Zéphirin Moreau, évêque de Saint-Hyacinthe,
le 5 janvier 1879, un nouveau mode de gouvernement appelé
Généralat est attendu. Ce n'est qu'en 1945 qu'il sera
possible de former ce Généralat.
Plus tard,
le 9 septembre 1949 vient également un Généralat
pour nos Soeurs canadiennes de langue anglaise. Nos monastères
des États-Unis optant pour une Fédération,
ce qui leur est accordé le 16 octobre 1968, tandis que les
deux monastères du Japon, à Kagoshima et Nasu, gardent
leur autonomie.
Que ce mode
de gouvernement s'appelle Généralat ou d'un autre
nom quelconque, peu importe - dit Mère Catherine-Aurélie
- mais il y a nécessité qu'il y ait des rapports
avec la maison fondatrice ainsi que des visites qui maintiendront
le même esprit.
Faire circuler
une même sève dans chacun des membres de l'Institut:
une même sève et une même âme, tel était
son ardent désir.
Que de fois
se sont concrétisées sur la grande voie de l'Institut
ces mots de Gn 12,8:
Là,
il bâtit un autel au Seigneur
et il invoqua son NOM.
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