Voici une ancienne médaille dorée portant le vocable ‘RESURRECTION.’ Elle avait été à l’usage de notre Mère Fondatrice. On y voit représenté Jésus sortant vivant du tombeau au matin de Pâques, pendant que les soldats romains, témoins d’un tel événement, sont jetés à la renverse!

Jésus-Christ est mort sur la Croix on ne peut plus solennellement. Et rien de plus public que son exécution. Au nom de Ponce Pilate, un centurion et des soldats romains y étaient présents. La Nation juive y assistait aussi par ses prêtres, ses grands, ses anciens, et par une partie de son peuple. Les murs de Jérusalem étaient couverts de citoyens et d’étrangers qui regardaient le lamentable spectacle… Puis, le soleil s’éclipsa, la terre trembla, le rocher du Calvaire se fendit, le voile du Temple se déchira, des morts ressuscitèrent. Le centurion et les soldats, frappés de terreur, s’écrièrent : « Celui-ci était vraiment le Fils de Dieu ! » (Mt. XXVII)

Puis le troisième jour le voilà vivant! L’évangéliste nous rapporte les paroles des anges: « Il est ressuscité, il n’est plus ici ! » Et l’Église, en ces jours saints, nous convoque à un tombeau. Mais c’est à un sépulcre de gloire qui n’a pas retenu sa victime; c’est au sépulcre de notre Christ. (cf. Is. XI, I0). La mort et la vie sont venues s’attendre à ce théâtre, pour se livrer un combat solennel. La rencontre s’est faite, la lutte où se déciderait le sort de l’humanité s’est engagée; mais la mort jusque-là victorieuse a été abattue, elle a été ensevelie sous son triomphe. (Cor. XV, 54)  

Oui, Jésus est vraiment ressuscité! Sachez que les apôtres n’ont pas enlevé le Corps de leur Maître, car ils n’avaient pas d’argent pour séduire les gardes; et ceux-ci avaient trop d’intérêt à ne pas manquer à leur devoir. De plus, les apôtres étaient incapables d’enlever le corps par violence. Et les gardes n’ont pas mentionné de violence; ils dirent seulement aux Juifs, en se couvrant du plus grand ridicule, que le corps de Jésus avait été enlevé pendant qu’ils dormaient. TÉMOIGNAGE digne d’être cru, vraiment, que celui d’hommes qui DORMENT..! Misérable recours à un misérable mensonge!

De leur côté, les Apôtres qui ont revu Jésus après sa résurrection ont témoigné de sa résurrection, et ont confirmé leur témoignage par leur martyre. Or, disait Pascal : « Je crois volontiers les histoires dont les témoins se font égorgés!»                
     
Pour nous qui croyons en Jésus, Sauveur et Seigneur, sa parole résonne doucement à nos oreilles, comme aux Apôtres après sa résurrection : ‘Je vous laisse ma paix,  je vous donne ma paix ’ (Jn. 14, 27). Cette paix de Jésus, c’est le seul bonheur véritable de la vie. Sans cette paix, il n’est rien d’agréable et rien de salutaire non plus ici-bas, car le Seigneur et sa grâce ne se trouvent pas dans l’agitation et le trouble.

PAX VOBIS disait Jésus ressuscité! Et c’est aussi le salut de l’Église: La paix soit avec vous. Pour nous, avec nos Associés (es) nous vous disons: Paix et Joie dans le Sang de Jésus!